Rencontres de novembre 2019

Ce séminaire de deux jours (20 et 21 novembre 2019) a permis de réunir 50 personnes qui représentaient 18 des 20 laboratoires locaux. Comme à chacun de nos séminaires, ce fut aussi l’occasion d’accueillir de nouvelles personnes qui venaient découvrir notre travail et notre démarche.

 

Ce temps de travail était pensé comme une suite directe de Clermont-Ferrand. Il fut en effet l’occasion de commencer à éprouver les repères méthodologiques élaborés collectivement lors de ces deux dernières années de fondation du laboratoire. Mais ces deux jours nous permirent également de travailler aux différentes manières de rendre visible notre travail. Une visibilité qui se veut être l’occasion de rendre lisible le travail des laboratoires et ce sans attendre que nos travaux de recherche soient terminés. Nous avons pour cela mis en avant lors de notre « forum des publications » les différentes manières déjà éprouvées par le réseau de faire connaître nos travaux.

 

L’analyse de matériaux –

De manière plus précise, ce séminaire a permis lors de la première journée de travailler autour de l’analyse des matériaux.

Dans un premier temps, ce fut sous la forme de regards croisés entre laboratoires puis dans un second temps dans le cadre de notre travail sur les rites.

 

Regards croisés –

Plusieurs laboratoires disposent d’ores et déjà de matériaux à exploiter. Nous avons ainsi proposé quelques-uns de ces matériaux à des petits groupes de travail pour s’exercer à l’analyse et en même temps permettre aux laboratoires qui avaient amenés leurs recueils de profiter du regard « extérieur » des collègues.

Les laboratoires travaillant sur l’aménagement de l’espace scolaire ont pu se regrouper pour mettre en commun leurs réflexions et l’état de leur travail.

 

Recherche sur les rites –

Suite au travail de Clermont-Ferrand sur les rites, nous avons décidé de resserrer notre regard sur la remise des lettres de mission. La remise des lettres de mission peut-elle être pour les chefs d’établissement un rite de passage ?

Ce fut l’occasion d’écouter et d’analyser un premier entretien de chef d’établissement pour nous aider à mieux cerner notre objet. Nous continuerons ce travail avec les pilotes lors de nos deux journées de janvier.

 

La soirée de cette première journée nous a permis de visionner le film « Tout s’accélère » et de rencontrer son réalisateur Gilles Vernet. Nous avons ainsi pu échanger avec lui sur la manière dont il a mis ses élèves dans un processus de recherche, comment il a géré l’apport des penseurs et chercheurs extérieurs au groupe et comment il a pensé son documentaire pour rendre compte.

 

La visibilité de notre travail –

 

Après deux années de fondation durant lesquelles le laboratoire fut peu visible, est venu le temps de faire connaître notre travail. Il faut permettre à tout à chacun de connaître notre démarche pour mieux comprendre notre travail et pourquoi pas rejoindre nos différents groupes de recherche. Pour cela, nous disposons de plusieurs possibilités.

 

Le site internet –

Celui-ci permet de donner à voir le travail du laboratoire national et des laboratoires locaux. Chaque laboratoire ou observatoire dispose de sa page qu’il pourra faire vivre de la manière qu’il le souhaite. Toutefois, il est déjà important que chacun puisse prendre le temps d’écrire un texte de présentation du labo et de son intention de recherche.

Ce site est aussi l’occasion de mettre à disposition des recensions d’ouvrages, des entretiens avec des chercheurs et notre travail de conservatoire.

Toutes les semaines nous ferons paraître la « veille du mardi ». C’est un travail qui permet de faire un petit point sur l’actualité en lien avec nos objets de recherche, de suivi ou de réflexion.

Ce site est celui du réseau et chacun peut bien évidemment proposer du contenu. Que ce soit dans les recensions, la veille ou encore le conservatoire.

 

Différents types de publications –

Dans la vie récente des laboratoires ou celle des observatoires qui a plus d’ancienneté, nombreux sont ceux qui ont testé différentes formes de publications. L’idée de ce forum était de montrer un certain nombre de dispositifs plus ou moins sophistiqués pour rendre compte d’un travail mené, permettre à des personnes de s’approprier le travail du réseau ou tout simplement pour rendre visible nos intentions de recherches.

 

Ainsi, nous avons pu partager les formes suivantes :

  • La mise à disposition en ligne de matériaux de réflexion (sous la forme d’un Génial-Ly) avec l’exemple de Toulouse,
  • Les posters avec l’exemple de la Bourgogne Franche-Comté,
  • L’organisation de journée avec l’exemple de Lille,
  • La web-radio avec l’exemple du Finistère,
  • Les articles ou le rapport d’activités avec l’exemple du labo national.

 

Chacune de ces formes ne sont pas pensées de la même manière.

En fonction de

  • là où nous en sommes dans notre processus de recherche (début, milieu ou fin),
  • du public visé (large ou très ciblé),
  • de l’objectif ciblé (rendre compte, donner à voir, donner à réfléchir, proposer une dynamique…),

nous ne penserons pas notre communication de la même manière.

 

Dans tous les cas, ce temps de passage par l’écrit est fondamental et inhérent à tout processus de recherche. Se forcer (car c’est parfois le cas) à passer par l’écrit pour poser des mots, dire notre intention de recherche, notre avancée ou ce que nous avons pu analyser permet de formaliser notre pensée et participe de l’avancée de tout travail de recherche.