Le séminaire d’été du laboratoire a permis de réunir un peu plus de 50 personnes sur Clermont-Ferrand. Accueilllis dans les règles de l’art par le laboratoire Auvergne et Mr Carlier Directeur Diocésain de Clermont-Ferrand ce séminaire s’est déroulé dans une réelle ambiance de travail et de convivialité. Ainsi, nous avons pu pendant ces deux jours :
1- Préparer de futures recherches –
Ces deux jours de travail nous ont permis d’élaborer ensemble deux chantiers forts qui débuteront en septembre 2019, à savoir une recherche sur les rites et une sur la parole de l’élève.
Concernant la parole de l’élève, nous avons pu profiter de l’expérience de trois enseignants, qui avec leurs élèves avaient paticipé à Campus 2019.
Diana , enseignante en cycle 3, Alain et Pascale, enseignant en lycée pro ont ainsi pu nous partager le travail mené avec leurs jeunes pour les amener à construire une parole dans l’optique de cet évènement qui a eu lieu en mars 2019. Fort de cette préparation, les jeunes ont ainsi pu participer aux groupes de travail au sein desquels se trouvaient des enseignants, des chefs d’établissmeents, des directeurs diocésains, des religieux. Leur parole avait autant de valeur que les autres et ils ont ainsi pu participer aux différents débats sur la responsabilité en partage. De retour de Campus, ces mêmes élèves ont souhaité réinvestir le travail et ont ainsi avec leurs enseigannts mis en place des instances de paroles et de décision au sein même de leurs établissement.
Cette expérience nous permettra de lancer un travail de recherche autour de la problématique suivante :
« Comment permettre aux élèves de construire une parole en établissement ».
Concernant les rites, nous avons pu réfléchir à la notion de rites et en même échanger autour d’expériences vécues ou posant questions. Ce travail fut complété par un apport théorique réalisé par Yves Mariani et Sylvie Da Costa. Un compte-rendu de cet apport est disponible ci-dessous.
Ce travail d’élaboration collective va nous permettre de lancer un premier recueil qui sera repris par les pilotes de laboratoires locaux lors de leurs premières rencontres du mois d’octobre.
2- Nous entraîner à l’analyse de matériaux –
A partir de matériaux recueillis par le laboratoire Bourgogne Franche Comté, nous nous sommes entraînés à l’analyse de recueils de paroles.
Autour de l’expérience de ceux ayant le plus de pratiques en la matière, nous avons pu éprouver ce qu’on appelle « la lecture ou l’écoute fidèle ».
C’est à travers une écoute fine et partagée (à plusieurs) que nous pourrons accéder au propos de la personne intérrogée ». L’objectif d’un tel travail d’analyse n’est pas d’être objectif (quête vaine) mais bien d’être dans « une lecture ou une écoute littérale ».
3- Découvrir d’autres types de recueil –
De par l’histoire des observatoires, nous avons l’habitude de recueillir de la parole. Et notamment au travers d’un entretien filmé. La démarche de laboratoire doit nous pousser à imaginer et à utiliser d’autres types de recueils :
plans, images, dessins, cahiers d’élèves, vidéos de situations de classes… autant de possibles qui trouveront leurs pertinences selon les objets de recherche choisis. Ainsi, par exemple, une recherche sur l’aménagement de l’espace peut nous amener à recueillir des plans ou des photos de cours, de classes…
Lors du Campus en mars 2019, nous avons testé un recueil de paroles un peu différent. Il s’agissait d’enregsitrer les réponses à trois questions de personnes interrogées et ensuite de prendre une photo de cees mêmes personnes sur fond noir. Très inspiré par le travail de Denis Rouvre, nous avons réalisé un premier test sur la quetsion de la responsabilité.
La vidéo qui suit rend compte de ce premier travail. Plein d’imperfections tant sur le montage que sur les photos, ce premier test nous permet d’envisager d’autres possibles. Ce dispositif sera réutilisé au cours du premier trimestre de l’année scolaire 2019-2020 avec des enseignants et des élèves. Affaire à suivre…
Ce séminaire fut aussi l’occasion de célébrer le départ d’André Courtas co-pilote de l’observatoire des Pays de Loire présent depuis le début dans l’aventure des observatoires puis des laboratoires. Une présence dicrète mais toujours pertinente et qui a toujours su recentrer nos travaux sur le sens.
Cette fin d’année était aussi l’occasion de célébrer le départ d’Yves. Fondateur avec Paul Malatre des observatoires puis des laboratoires avec Pascal Balmand, il fut celui qui a su nous emmener sur les chemins de l’observation, de l’analyse pour nous aider à toujours être au plus proche des propos des acteurs pour toujours mieux comprendre les réalités et besoins des acteurs du quotidien. Un grand merci à eux deux.