– La veille du laboratoire –
Tous les jeudis, l’équipe du laboratoire national des initiatives vous propose sa veille pédagogique. En lien avec l’actualité et les thèmes de recherche du réseau des laboratoires, celle-ci vous est proposée pour donner à réfléchir.
Vous pouvez accéder à la veille des années précédentes qui ont été archivées.
Au mois de mars 2022, nous avons pu réaliser un
entretien avec Aziz Jellab, sociologue, habilité à diriger des recherches, docteur en sociologie et en sciences de l’éducation, Inspecteur Général de l’éducation du Sport et de la Recherche et professeur des universités associé (université Paris Lumières)
Il a notamment écrit sur le travail d’insertion en mission locale puis a entre autre travaillé sur le lycée professionnel, et l’éducation prioritaire Son dernier ouvrage paru en 201qui a servi de base à notre entretien s’intitule : « L’école à l’épreuve des incertitudes : plaidoyer pour une institution émancipatrice »
De cet entretien nous avons tiré plusieurs chroniques audio :
- L’école face aux incertitudes.
- La construction de la confiance
- La formation des enseignants
- Des deux absents de l’école
- L’école et sa capacité à se réformer.
La revue Trema (revue internationale en sciences de l'éducation
et didactique) propose un numéro dédié à la quetsion de l’engagement des jeunes.
Entre études de cas , analyse de ce qu’est l’engagement ou encore réflexions sur la possibilité de l’enseignement à l’engagement.
15 séances clés en main pour inviter les élèves de cycle 3
Pourquoi certains Français ne partent-ils pas en vacances ? Comment s’installent les stéréotypes de genre ? Qui se rend à des concerts de musique classique ? Pourquoi avons-nous ressenti le besoin de nous réunir après les attentats de 2015 ?
Cet ouvrage propose quinze séances thématiques à faire en classe, avec pour ambition d’aider les élèves àprendre du recul sur la société dans laquelle ils évoluent, en adoptant, à leur niveau, le point de vue du sociologue.
Qui serait intéressé pour tester et nous faire un retour ???
« Dans le coin du ciboulot ! », le podcast de l’Institut du Cerveau
qui répond aux questions des enfants
Pourquoi je rêve ? Pourquoi je préfère la pizza et pas les courgettes ? Comment j’apprends à lire ?
À ces questions que se posent les enfants et qui convoquent les neurosciences, l’Institut du Cerveau a décidé de consacrer un tout nouveau podcast, « Dans le coin du ciboulot ! ». En 4 minutes, des chercheuses et chercheurs de l’Institut du Cerveau apportent une réponse simple, sur un ton ludique. De quoi partager le savoir en famille !
ce nouveau numéro de la revue Recherche En Education (REE)
propose de revenir sur la période de continuité pédagogique.
5 articles qui permettent de revenir sur cette période et la manière dont chacun a pu s’emparer des injonctions de continuité pédagogique ainsi que sur ses effets.
Ce nouveau numéro de REE est également l’occasion de retrouver Patrick Rayou avec un article intitulé « Un éloignement qui rapproche. Mobilisations et reconnaissances d’enseignants et de parents en période de confinement«
Ancien recteur et auteur de nombreux livres, Alain Bouvier
signe un nouvel ouvrage dans lequel il décline ce que pourrait être l’école de ses rêves.
Voici en quelques mots, la présentation qu’en fait son éditeur :
Après cette longue période de crise sanitaire, le moment est venu d’envisager l’école du futur proche. La première partie de cet essai fait un point sur l’absence totale de retours d’expériences, sur les deux mantras de l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, sur un intéressant « effet parents », sur la désorganisation de l’école française et sur le désamour croissant pour le métier d’enseignant. En partant des contraintes que fait encore peser la situation sanitaire, dans la seconde partie, l’auteur propose des changements pour l’école. Il envisage l’avenir du numérique, les types d’école hybride, l’inévitable évolution de la forme scolaire, une autre organisation du système éducatif, pour qu’il soit moins bureaucratique, et la nécessité d’un nouveau métier d’enseignant. Un épilogue offre une prise de recul sur une série d’idées reçues proches de fake news. Un livre d’un grand spécialiste de l’éducation, pour construire l’avenir de l’école, notre avenir.
Cet ouvrage collectif propose de distinguer 6 postures
pour permettre à chacun de relire ces postures éducatives. préfacé par Marcel Lebrun et postfacé par Jean-Yves Robin pourra peut-être donner matière à réflexion aux groupes de laboratoires travaillant sur les communautées apprenantes.
Cette étude longitudinale réalisée par la DEPP offre
la possibilité d’étudier l’évolution des acquis des élèves entrés en CP en 2011.
Cette étude met en exergue des profils d’élèves qui semblent davantage prédisposer à la réussite scolaire, en fonction notamment de leur niveau d’entrée en CP et de leur environnement socio-économique. Mais on voit aussi que la moitié des élèves les plus en difficulté à l’entrée en CP ne le sont plus en CM2, aussi bien en français qu’en mathématiques. La progression de ces élèves dépend beaucoup du profil socio-économique du milieu familial de l’élève et plus particulièrement en mathématiques.
Par ailleurs, on constate des évolutions des compétences selon le sexe entre le CP et le CM2, et ce particulièrement en défaveur des filles en mathématiques. Enfin, l’estime de soi des élèves en CM2 est différenciée selon le sexe, le secteur de scolarisation et le niveau des acquis.
Le comité 21, la conférence des grandes écoles et
la conférence des présidents d’université ont mené une enquête sous la forme de 30 entretiens avec des employeurs issus du secteur privés, du monde associatif, du recrutement et du conseil, de l’adminstration publique, des collectovités ou encore de l’enseignement supérieur.
Ils ont ainsi identifié et décrit ouvertement les mutations sociétales les impactant ; ils ont ensuite partagé leurs stratégies d’adaptation et leurs nouveaux besoins en compétences avant de formuler des attentes et recommandations vis-à-vis du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche. Des recommandtions qui peuvent aussi nous aider à guider nos actions pédagogiques et éducatives pour les temps qui viennent.
Ce 33 ème tract publié par Gallimard est écrit par
Alain Badiou. Voici, une nouvelle proposition de regarder le monde qui nous entoure et les mutations en actions pour peut-être nous aider à mieux situer et ajuster nos actions pédagogiques et éducatives.
Ainsi, nous est présenté cet essai part l’éditeur :
« Alain Badiou fait ici le constat d’un désordre général, d’un brouillage des consciences et du sentiment d’une plus grande imprévisibilité du futur, qu’il nomme une désorientation. Préexistant à la pandémie qui en révèle cependant l’ampleur, ce phénomène, dont l’origine réside à la fois dans un déficit de vérité au profit des opinions et dans l’idéologie dominante, s’exprime dans les champs les plus divers. Au travers d’exemples circonstanciés – les polarités politiques et les mouvements de contestation, le féminisme contemporain, l’écologie, l’enseignement, la laïcité – et au regard de son propre engagement politique, Alain Badiou en livre une analyse étayée par l’observation et l’argumentation. »
Le nouveau livre de Charles Gardou vient de sortir
aux éditions Erès. Voici comment ils présentent cet ouvrage.
« Dans une suite « incarnée » de La société inclusive, parlons-en !, Charles Gardou lie, dans une relation dialectique, sa posture de père avec celle d’anthropologue et universitaire. Au fil des pages, Charles Gardou conjugue, dans une relation dialectique, sa posture d’anthropologue et d’universitaire avec sa place de père d’une fille affectée d’une maladie rare. Entre sensible, rationnel, culturel et social, cet ouvrage prend sa source dans l’intime d’une histoire singulière pour approcher l’essence de la condition humaine. S’en détachent des interrogations anthropologiques, philosophiques ou politiques, qui traversent nos vies et notre temps : la diversité et l’unité des humains ; les variations de leur condition ; les frontières que l’expérience de la fragilité trace entre les êtres ; les plis et replis de la société, sa vulnérabilité systémique et ses défis face aux formes de violence qui la dénaturent. »
Le dernier numéro de la Revue Française de Pédagogie
vient de sortir. Jusqu’où peut aller l’obéissance des écoliers ? Comment se forme leur éthique ?
Un voyage aux sources de la morale individuelle et collective.
Voici comment ils le présentent :
« Lorsque des adultes parlent de la classe, ils imposent une façon de la concevoir, de l’interpréter. Mais que se passe-t-il quand les enfants prennent la parole sur la classe ? Comment en perçoivent-ils les différents acteurs et situations, et avec quelles conséquences ? Quelles nouvelles perspectives émergent de leurs discours ? Telles sont les questions que ce dossier tentera d’aborder. Les trois articles qui le constituent rendent compte de recherches récentes relevant d’approches variées qui recueillent la parole des enfants sur la classe via des méthodes originales destinées à en préserver l’intégrité, qui tiennent compte de la question des apprentissages, décisive pour éclairer les inégalités scolaires, sans pour autant éluder des aspects plus larges de la socialisation dans la classe pouvant leur être liés. Les analyses considèrent les contraintes de socialisation qui pèsent sur les enfants tout en cherchant comment les sujets parviennent à jouer de ces contraintes pour construire des discours singuliers, et témoignent de façons d’aborder l’objet propres à différents âges de l’enfance. »
Un entretien avec Pierre Delion, pédopsychiatre, en contexte
variant Omicron. Les enseignants ont vu leurs conditions de travail se détériorer au fil du temps, et cela s’est encore accéléré avec la crise Covid. Or, ils sont un maillon essentiel de notre humanité, c’est en grande partie grâce à eux que les enfants apprennent la socialisation, peuvent petit à petit se séparer de leurs parents, s’ouvrir au monde…
Le cas particulier des chefs d'établissement: colloque de l'UCO
Ce colloque universitaire vient clôturer un processus de recherche engagé depuis 2016. Il a associé durant cinq ans trois partenaires : plus de 40 chefs d’établissement du second degré du diocèse du Maine-et-Loire, la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique de ce département (DDEC 49) ainsi qu’une dizaine de chercheurs de l’Université catholique de l’Ouest issus de différentes disciplines : psychologie sociale, psychologie clinique, sciences de l’éducation, sociologie, sciences de la gestion ont ainsi interagi autour d’un même objet.
Quelles sont les caractéristiques qui permettent de définir
la jeunesse française ? Les 18-24 ans, en 2022, sont-ils en rupture avec les précédentes générations ?
Cette enquête d’une ampleur inédite, réalisée au mois de septembre 2021 auprès de 8 000 jeunes Français, s’intéresse aux difficultés ressenties par la jeunesse française dans la vie quotidienne, à ses orientations sociétales et politiques ainsi qu’aux effets de la crise du Covid-19 sur la vie des jeunes.
Cette petite série de recueils réalisée par Arte nous ouvre
à de nouvelles techniques encore jamais explorées par le réseau des laboratoires.
« Raconte-moi ce que tu utilises comme appli dans ton téléphone… » une autre manière de déclencher la parole pour mieux comprendre leur quotidien, leurs aspirations, leurs quêtes, leurs centres d’intérêts…
"Les enseignants mettent régulièrement leurs élèves
en travail en groupe. Il s’agit d’une pratique coopérative qui cherche à engager des apprentissages par la confrontation des idées, sous forme de conflits socio-cognitifs. Ces désaccords sont espérés parce qu’ils conduisent à des doutes utiles pour faciliter ensuite le rapport au savoir.
Cette recherche s’est intéressée à l’activité de lycéens qui, dans des disciplines différentes, ont reçu pour consigne l’étude d’une situation-problème au sein de petits groupes. L’analyse des verbatims vidéo montre des réalités à chaque fois différentes. Rarement, les groupes ont conduit les élèves à se questionner et plusieurs stratégies d’évitement ont été repérées. Il ressort de ces mises en évidence une série de nouvelles hypothèses pour l’organisation d’un travail en groupe qui oriente les élèves vers des buts de maitrise et l’acceptation d’incertitudes. »
Ce travail d’analyse nous est proposé par Sylvain Connac et Carmen Rusu.
Retrouvez l'intégalité des interventions de ce festival
qui nous était proposé par Arte et France culture et dont nous vous avions parlé dans une précédente brève.
C’est notamment l’occasion d’y retrouver l’émission « Être et savoir » qui s’interroge sur la jeunesse d’aujourd’hui et ses aspirations pour demain. Y interveiennt :
Monique Dagnaud, sociologue, directrice de recherche CNRS
Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue, chargée de recherche à l’Institut national de la jeunesse
Alexandra del Peral, journaliste, reporter culture et lifestyle Modération
Ethnographie d’un dispositif pour l’inclusion scolaire (Ulis)
Peu de travaux se sont intéressés aux points de vue de ceux qui vivent l’inclusion à la première personne – les « inclus » – et de surcroît, lorsqu’il s’agit d’adolescents et de jeunes adultes désignés handicapés mentaux.
Godefroy Lansade est anthropologue, maître de conférences au département Sciences de l’Éducation, Université Paul Valéry-Montpellier 3 (laboratoire CRISES, EA 4424).
Cet ouvrage est issu de sa thèse intitulée La vision des inclus, qui a reçu le prix de thèse de l’INSHEA en 2019.
Ces rencontres du CICUR autour de la question
des savoirs intitulé « Ecole de la fracture ou école de la culture » dont nous avions parlé dans une précédente brève, met à disposition les « replay » des différentes interventions.
L’occasion de retrouver par exemple Patrick Rayou dans une controverse originale animée Michèle Haby. Jean-Pierre Véran y « joue » le rôle de Mr Jycrois et Patrick Rayou en Mr Salfaitpas sur la méritocratie républicaine.
Louis, un enfant autiste de 8 ans et demi arrive dans
sa nouvelle école et va se présenter.
Telle est la situation proposée dans ce court-métrage réalisé par des étudiants et qui pour l’occasion ont rencontré de nombreuses personnes atteints d’autisme et notamment Josef Schovanec.
Loin de vouloir être exhaustif sur l’autisme, ce film d’animation nous fait entrer dans la peau d’un jeune enfant qui explique son fonctionnement, ce dont il a besoin, ce qui le met en difficulté… Une jolie manière d’entrer dans son monde, dans son cadre de référence.
Ce film a déjà reçu de très nombreux prix et est éligible aux Oscars 2022.
Réalisé à la demande de l'APF, ce film intitulé "La chute"
nous montre un homme en situation de handicap rencontrant de multiples obstacles au quotidien notamment au moment de faire ses courses, de rechercher un emploi ou lors d’un rendez-vous médical.
Ce film court vise à dénoncer les embûches auxquelles se heurtent les personnes handicapées dans la vie quotidienne, ce qui les empêche d’avoir les mêmes droits et libertés que les autres citoyens, entraînant ainsi leur exclusion au sein de la société.
Dans cet entretien du site Yapaka avec Pierre Delion
pédopsychiatre, en contexte du variant Omicron, celui-ci revient sur la valeur de la parole des adultes alors meme que l’incertitude règne…
« Les enfants ont besoin que les adultes puissent faire des promesses sur ce qu’ils sont certains de pouvoir tenir. Pour le reste, par exemple dans ce contexte de crise sanitaire, les adultes doivent pouvoir admettre et expliquer le caractère incertain, hypothétique de ce qui va advenir. Ce sont ces deux mouvements dans le chef des adultes qui vont permettre aux enfants de s’ajuster à cette nouvelle vague, ils ont été « préparés ». La parole authentique de l’adulte, du parent, permet à l’enfant de s’ajuster à ce qui arrive. La crise rappelle que quand on fait une promesse, quand on s’engage que cela soit vis-à-vis d’un enfant, d’un bénéficiaire, d’électeurs…, il est impératif de respecter sa parole, c’est une posture éthique. »
Résilience, santé mentale des enfants et confinement
Aucune étude française n’a cependant ciblé spécifiquement l’impact des conditions de vie lors du premier confinement sur la santé mentale des enfants et des adolescents. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’état émotionnel et la détresse psychologique chez les enfants de 9 à 18 ans durant et au décours du confinement en fonction de leur environnement et de leurs conditions de vie et d’habitat. Elle visait également à mesurer la résilience et les stratégies mises en place pour la préservation de leur bien-être. Cette étude offre la particularité d’avoir donné la parole aux enfants et aux adolescents, d’avoir pris en compte la diversité des situations sociales et d’avoir également été étendue à des jeunes pris en charge par la protection de l’enfance.
Cet ouvrage de Marie Miller, journaliste au Monde
est un livre d’enquête et d’entretiens qui retrace la trajectoire de ces futures élites en colère qui, entre désertion et prise d’armes, ont changé leur vie pour mieux » construire le monde de demain « .
Voici les mots de l’éditeur pour parler de cet ouvrage:
« Vous êtes l’élite de la nation » ; » vous construirez le monde de demain « . C’est ce que l’on répète chaque jour à ces étudiants des grandes écoles. Comme leurs aînés, ils n’ont aucune raison de se révolter, car une fois diplômés, leur avenir est assuré aux meilleures places. Et pourtant, nés autour des années 2000, grandis dans l’angoisse de l’urgence climatique, ils sont de plus de plus nombreux à se rebeller contre l’héritage catastrophique laissé par les générations précédentes. »
3 minutes pour faire comprendre son travail de thèse
à un auditoire profane et divers. 3 minutes pour tenter de faire entrevoir la complexité et l’utilité de son travail. La vidéo ci-dessous vous permettra de vous faire une idée de ce que peut donner un tel exercice. Et si on essayait, au sein des labors, de présenter nos travaux en 180 secondes…. Le grand oral version courte des laboratoires… 😉
Un nouveau contrat social pour l'éducation
Ce rapport a été écrit par la commission internationale sur les futurs de l’éducation.
Il est présenté ainsi par la directrice de l’Unesco :
» À l’instar des rapports précédents, celui de la Commission Sahle-Work élargit le champ des philosophies et des principes indispensables pour orienter l’éducation et améliorer l’existence de l’humanité, mais aussi de tous les êtres vivants avec qui l’on partage cette planète. Il a été élaboré sur une période de deux ans, et s’appuie sur des consultations approfondies auprès de plus d’un million de personnes.S’il y a une chose que ce rapport nous apprend, c’est que nous devons de toute urgence agir pour changer de cap, car l’avenir de l’humanité dépend de l’avenir de la planète, et l’une comme l’autre est en danger. Le rapport propose un nouveau contrat social pour l’éducation – un contrat qui vise à reconstruire nos relations les uns avec les autres, avec la planète, et avec la technologie.REPENSER NOS FUTURS ENSEMBLE — Un nouveau contrat social pour l’éducation »
Les experts prônent pour une préparation des élèves
à la littératie numérique. Cet article de Cursus revient sur l’importance de cet apprentissage afin de lutter contre les phénomènes de désinformation sur internet et prône ainsi pour un développement de l’esprit critique.
Colloque de l'AFAE à Besançon les 18 19 et 20 mars
2022. Voici un colloque qui peut être fort intéressant pour tous les labos qui travaillent sur la parole de l’élève ou pour le groupe qui accompagne les Codiels.
Voici comment Aziz Jellab, président du conseil scientifique, présente la problématique du colloque dans son introduction :
« Il peut sembler incongru de soutenir que l’élève, « usager » et acteur majeur du système éducatif, soit largement invisible dans les débats portant sur l’école et plus spécifiquement sur les réformes, tant il en est constamment question, qu’il s’agisse des acquisitions scolaires, de l’orientation ou encore du climat dans les établissements. On sait aussi, et sous l’effet des différentes massifications, que l’expression générique qu’est la notion d’élève renvoie à « des élèves » dont l’hétérogénéité est devenue tout autant l’une des caractéristiques de l’école, que l’incarnation des difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants et les personnels d’éducation. Par ailleurs, la loi du 10 juillet 1989 a marqué un tournant, sur fond de controverses idéologiques, en affichant la volonté politique de « placer l’élève au centre du système », ce qui peut apparaître comme une réelle avancée réhabilitant les publics scolaires. Dès lors, comment soutenir que l’élève, les élèves, restent invisibles ou à tout le moins minorés ? »
Les savoirs au centre du débat...
Des rencontres organisées par le CICUR, collectif d’interpellation du curriculum le samedi 20 novembre dernier.
Même si ces rencontres ont déjà eu lieu, vous pouvez rerrouver les différentes contributions préalables à ce temps fort sur les savoirs.
Mercredi 17 novembre se déroulaient les dernières
controverses de Descartes avec pour objet de travail la compréhension. « Comprendre, ça s’apprend ».
Organisés autour de deux grands temps, ces controverses permettait de se demander « Quelle pédagogie pour enseigner la compréhension ? » et ensuite d’aborder la question de la compréhension à l’heure des algorithmes.
Le replay de cette après-midi du 17 novembre vous permettra d’écouter Pierre Peroz, Christine Rouchon, Maryse Bianco ou encore Michel desmurget ou Philippe Meirieu.
Jean Houssaye, auteur de nombreux ouvrages
dont Le triangle pédagogique et Quinze pédagogues, note que nous sommes dans une période en panne d’espoir mais pour autant, devons-nous baisser les bras? A l’image de Paulo Freire, il revendique l’image du pédagogue engagé dans la cité, porteur de valeurs civiques et démocratiques. Pédagogie et politique sont liées, mais que peut le pédagogue sans un engagement du politique sur l’éducation?
Un article à lire sur le site de la « Revista Teias »
En marge de la sortie du livre « Quand la parole
déconfine », nous vous invitons à un Temps d’arrêt pour penser ensemble la place de la parole et de l’écoute dans nos métiers aujourd’hui.
Contexte interconnecté et mondialisé, impact de la crise sanitaire sur les familles et les institutions, repli sur soi par peur de l’autre, par honte … sont quelques ingrédients qui questionnent aujourd’hui particulièrement la place de la parole et de l’écoute.
Pour Pascal Kayaert, faire le pari de la parole, c’est miser sur le postulat suivant : établir une relation de parole dans une rencontre avec un autre que l’on reconnaît comme un être unique va lui donner les moyens de se restaurer dans la dignité. Le regard bienveillant que l’on porte sur l’autre, le lien que l’on établit avec lui sont alors porteurs d’effets, à contrario des orientations et conseils prescriptifs et directifs. L’acte de parole et d’écoute relève alors d’un véritable enjeu humain et professionnel pour accueillir l’autre dans un lien restaurateur.
"Plaidoyer pour une institution émancipatrice" de cet inspecteur
général de l’éducation nationale. Voici comment l’éditeur présente cet ouvrage :
« Dans une société marquée par des crises et des incertitudes mettant en lumière des vulnérabilités humaines, quels défis l’école de demain devra-t-elle relever ? Fait inédit historiquement, la crise que nous traversons, et qui est bien plus que sanitaire, est venue rappeler l’importance des institutions parmi desquelles l’école occupe une place de choix. Le confinement et le déconfinement sous conditions ont été l’occasion de voir apparaître des élans de solidarité, de l’engagement des professionnels de l’éducation au premier rang desquels les enseignants, mais aussi de mettre au jour des inégalités sociales, devenues plus visibles.
Comment l’école peut-elle alors aider les élèves, citoyens de demain, à construire un regard éclairé sur le monde qui vient ? Partant d’une longue expérience l’ayant conduit à aborder différents segments du système éducatif et appuyé sur une bonne connaissance de celui-ci, l’auteur livre un regard prospectif. Il plaide pour une école instituante, inclusive et juste, qui s’attache à réenchanter les savoirs et la démarche scientifique fondée sur la preuve, et entrant en dialogue avec l’expérience des élèves.
Cette école instituante sera celle de la pédagogie coopérative, gage d’une meilleure confiance en soi et du dialogue renforcé avec les parents, mais aussi de l’émancipation intellectuelle des déterminismes. Dans un monde dans lequel prolifèrent les idéologies obscurantistes et le relativisme, une école en phase avec son temps sera celle qui éduquera à l’esprit éclairé et critique, y compris dans l’usage du numérique. »
Le psychanalyste Roland Gori, auteur de
« Et si l’effondrement avait déjà eu lieu ? L’étrange défaite de nos croyances » (Les Liens Qui Libèrent), est l’invité d’Eric Delvaux sur France Inter.
La partie question des auditeurs est moins intéressante mais cette intervention radiophonique est tout à fait intéressante pour prendre du recul sur notre vocabulaire et notr société.
Arte et France Culture organisent le 29 novembre
Le festival international des idées de demain
Deux ans après le début de la pandémie, alors que toute la planète traverse un épisode inédit de son histoire. Et maintenant la science ? Et maintenant le débat démocratique ? Et maintenant l’éducation, les amours, les perspectives économiques… ? Deux acteurs audiovisuels majeurs de la vie des idées proposent un nouveau festival pour mettre en débat des idées nouvelles pour notre avenir.
Le labo EMA organise un colloque international sur l'école
« Tandis que la recherche est convoquée, dans les discours politiques et médiatiques, pour créditer ou pour disqualifier des orientations pédagogiques et didactiques parfois contradictoires, la formation des enseignants et les modalités d’enseignement/apprentissage continuent de susciter des débats importants. L’école primaire fait l’objet d’évolutions et d’attentes qui, à l’heure du numérique et des évaluations internationales, interrogent la posture de l’enseignant, son rôle, ses responsabilités, son expertise. Dans ce contexte, il parait nécessaire de dresser l’état de la recherche qui, dans différentes spécialités, s’intéresse à l’école maternelle et élémentaire.«
Ainsi commence l’argumentaire de ce colloque qui se termine aujourd’hui et dont les conclusions seront certainement très intéressantes à étudier. Les tables rondes de ce colloque sont déjà en ligne sur la chaine youtube du laboratoire EMA de Cergy.
La cellule BEA (Bâti et espaces d'apprentissages) de l'Ifé propose
un dossier sur les bruits dans les établissements scolairses. Issus de différents ateliers, ce dossier met en perspectives points d’enseignants, chefs d’établissement, chercheurs…
Un autre prolongement pour notre série de soirées des initiatives sur les espaces scolaires.
Alban Mizzi, doctorat en sociologie s'interroge sur les règles de
Parcourssup en se demandant si elles ne viennent pas entraver le processus d’orientation des lycéns.
François Muller propose une série d'articles sur l'évaluation.
Le constat est assez sombre. Un proviseur a compté 90 000 notes attribuées dans son établissement de 600 élèves. Les notes envahissent l’espace scolaire, et le temps passé à évaluer est plus important que le temps passé à concevoir des formations.
Dans une série d’articles, de vidéos et d’animations, François Muller nous propose de passer à une évaluation plus utile, plus vivante et plus stimulante, qui ferait intégralement partie des apprentissages. Une évaluation POUR apprendre.
Ce dernier numéro de la revue "Histoire de l'éducation"
propose avec ce dosseir plusieurs contributions qui analysent les évolutions de la discipline au sein de plusieurs pays : France, Angleterre, Espagne, Portugal et dans les Pays Baltes.
La position de la France en queue de peloton à l’évaluation
Timss 2019 pour les élèves de CM1 en mathématiques a été largement commentée. Le Cnesco publiera de septembre 2021 à juin 2022 une série de 4 notes pour mieux comprendre ces faibles résultats des élèves en mathématiques en France.
Dans les 3 premières notes consacrées au primaire, le Cnesco analyse les résultats des écoliers sous plusieurs angles : les difficultés en mathématiques concernent-elles tous les élèves de CM1 en France ? Les tests correspondent-ils à ce qui est attendu dans les programmes nationaux ? Les contenus des manuels scolaires sont-ils adaptés ?
Une dernière note cherchera à déterminer si les difficultés au primaire se retrouvent tout au long de la scolarité des élèves en France, à travers l’analyse de plusieurs évaluations (Timss 4e, Pisa, Cedre).
Depuis son installation au CNAM en 2019, le CNESCO n' a pas
chômé et ses contributions à la réflexion pédagogique et éducative sont déjà nombreuses. N’hésitez pas à consulter leur site internet leurs travaux sur la laïcité, le numérique ou encore la formation continue des personnels d’éducation.
Comment éduquer aujourd’hui? Pour contribuer à quel monde?
Il est plus que temps de concevoir l’éducation démocratique dont nous avons besoin pour envisager un avenir désirable et une Terre habitable !
Pour préparer l’école démocratique de demain, cet ouvrage dégage cinq principes, tous liés entre eux et qui se déploient sous forme de propositions concrètes : liberté de penser (création d’une institution de type fédératif, intégrant tous les enseignants et visant à protéger les libertés académiques des pressions de la part des pouvoirs organisés) ; égalité concrète dans l’accès à la culture et à la connaissance (lutte contre les inégalités sociales et territoriales) ; définition d’une culture commune (à l’heure de l’urgence écologique, du féminisme et de la reconnaissance de la pluralité des cultures) ; pédagogie de la coopération (mise en oeuvre du meilleur des pédagogies émancipatrices, celles de Dewey, Freinet, Oury ou Freire) ; autogouvernement des écoles et des universités (en tant que communs éducatifs permettant l’expérience réelle de la démocratie).
Transformer les espaces à l'école - un séminaire de la cellule
BEA de l’Ifé. La cellule Bâti et Espaces d’Apprentissage, portée par l’Institut français de l’Éducation – École normale supérieure de Lyon et le Rectorat de Lyon, accompagne la transformation des espaces d’apprentissage au sein des établissements scolaires. Elle a vocation à travailler avec les acteurs éducatifs qui souhaitent réfléchir à l’évolution de l’architecture, des aménagements et des pratiques dans des espaces d’apprentissage en transformation.
Ce Dossier de veille se propose donc de revisiter ces tensions
entre mythe(s) et réalités, et entre histoire(s) et actualité. Si l’Éducation nouvelle se décline depuis plus d’un siècle en plusieurs langues (new education et progressive education, Reformpädagogik, nueva educación l, nuova educazione, etc.) et est étudiée sur tous les continents, les références sur lesquelles s’appuie ce Dossier couvrent des champs disciplinaires variés (socio– logie, histoire, philosophie, pédagogie, didactique, sciences de l’éducation, psy– chologie, etc.). Il s’agit en effet d’aborder, en se centrant sur le cas français, une « nébuleuse où voisinent théories philo- sophiques, pratiques novatrices, idéaux politiques, et où abondent les conflits » (Ohayon, Ottavi & Savoye, 2004)
L'adolescence se caractérise par une forme de radicalité,
d’authenticité qui pousse les adolescents à faire les choses à fond, qu’elles soient positives ou négatives. Dès lors, il s’agit pour les adultes de se saisir de cette énergie pour soutenir les adolescents, en particulier ceux qui sont dans des passages à l’acte, à investir, à mettre au service ce jusqu’au-boutisme dans des choses positives.
Un entretien de Yapaka avec Michèle Benhaim, psychologue.
Ce dossier réalisé par les cahiers pédagogiques revient sur la
classe dehors en proposant une approche très complète de la question. Une manière de prolonger les réflexions inititées lors des 2ème et 4ème soirées des initiatives du mois de mai.
Une classe de CM2 propose une adaptation du texte de
Christine Taubira. Une mise en scène très soignée et des élèves très dignes qui donnent vie à ces mots. A voir.
La jeunesse est appelée à supporter les conséquences
des crises actuelles. Première victime des inégalités, cette génération tombera-t-elle dans la frustration et la colère, ou inventera-t-elle des alternatives à une action publique déficiente ? Un nouvel ouvrage collectif de la collection Puf/Vie des idées se penche sur la question.
Depuis cet article de présentation du livre, vous pourrez accéder à la postface intitulée « Une génération Covid? »
Etudier au coté d'autres étudiants... à distance
Le phénomène est né en Corée du Sud d’où son nom qui n’a rien de latin. Il s’agit d’un néologisme formé par les termes « gongbu » et « bangsong » signifiants « émission d’étude ». Au départ, ces vidéos étaient destinés aux parents des étudiants afin de montrer que leur progéniture passait bien du temps à étudier. Il faut comprendre que dans la culture coréenne les études ont une place de choix.
Mais aujourd’hui, les gong bangeurs se filment en train de travailler et d’autres se connectent à leur chaine youtube et travaillent « au côté » de ce gong bangeur sans qu’il n’y ait aucun échange entre eux. Une manière de reproduire l’ambiance d’un cdi ?Cet article vous permettra d’en savoir plus sur ce phénomène qui débarque en France et vous pourrez même voir ce que cela donne avec une vidéo d’un des gong bangeurs les plus connus en France…
Série d'émissions de France Culture sur les inégalités
Alors que l’école française est réputée pour être une des plus inégalitaires de l’OCDE, Etre et savoir s’interroge : comment l’école participe-t-elle à amplifier les inégalités sociales ou migratoires et ce souvent dès la maternelle, et surtout quelles pistes pour inverser ce phénomène ?
Ce nouvel épisode aborde les questions d’héritage au coté de Paul Pascali et Kaoutar Harchi tous deux sociologues et Jean Paul Delahaye ancien directeur de la DGESCO.